dimanche 27 août 2023

L'Univers est socialiste!

 

Il est inutile de tenter d'organiser la société en fonction des paramètres matériels avec lesquels nous pataugeons depuis toujours en espérant que les choses vont finir par s'arranger car pour le moment elles ne font qu'empirer!


Comme (à peu près) tout le monde, je me suis bien évidemment posé les mêmes questions de base (d'où venons-nous, pourquoi sommes-nous ici) et la recherche de réponses dans les univers religieux et philosophique n'ont que très partiellement répondu à mes attentes. Il m'a donc fallu faire mes propres recherches et construire mes propres outils pour comprendre le pourquoi de tout cela au cours des cinquante dernières années.


À la base, j'ai déterminé que si l'on se place du point de vue de l'humain, le résultat sera au mieux fonctionnel, ce qui fait en sorte que je m'en serais tenu qu'à être un objet au service d'une machine qui m'est imposée et dont le fonctionnement me laisse pantois au quotidien.


J'ai décidé d'être un explorateur des interfaces et interactions entre le monde matériel et le monde immatériel car à n'en plus douter désormais, existe au-delà de ce que nous voyons un autre univers qui ne nous est pas visible. C'est l'univers premier. L'univers matériel n'est qu'un ersatz, une vulgaire copie.


J'ai un côté ingénieur. Je construis, je déconstruis. Il n'est pas question ici de s'en ternir à de simples interprétations bibliques où existerait le ciel et l'enfer! Ces notions ont fait leur temps. Elles sont plutôt navrantes si l'on cherche à comprendre les mécanismes de fonctionnement de l'univers.


J’ai aussi un esprit scientifique mais celui-ci ne se limite pas à la mesure des choses car pour comprendre comment les choses fonctionnent il faut d’abord émettre des hypothèses. En ce qui concerne l’univers immatériel il n’est pas question de mesurer quoi que ce soit. Pour le moment. Ceux et celles qui se contentent de ce qui est mesurable et calculable ne font pas avancer le débat. Les preuves ne peuvent être de cet ordre matériel.


Je ne nie aucunement l’importance de la mesure et du calcul quand on parle de ce qui nous touche dans l’univers matériel. Cela va de soi. Mais si l’on prend les choses par l’autre bout de la lorgnette, il faut bien admettre que l’on ne peut procéder que par déductions. Déjà dans des domaines aussi épars que l’économie la psychologie, etc. ce qui est soi-disant mesurable a ses limites. Ce ne sont pas des sciences exactes comme la physique, la chimie ou l’astronomie. L’autre bout de la lorgnette, pour ainsi dire, c’est le point de vue de l’univers qui n’est pas le même que le point de vue de l’humain dans son monde matériel limité.


Que nous apprend l’univers, que cherche-t-il à nous dire, si tant est que l’univers ait à se préoccuper de nous! En observant l’univers visible à tout le moins, on ne peut être qu’émerveiller devant son fonctionnement et sa beauté. De même en est-il ici-bas sur cette planète. On ne peut en dire autant à propos de ce que les humains y font, surtout depuis un siècle. Ce que nous avons fait et continuons de faire en ce XXIe siècle est plus proche de la destruction que de la bonne gouvernance, au point où nous sommes vraiment en droit de se demander s’il y a un avenir pour nous en tant qu’espèce, sans parler de toutes celles que nous détruisons chemin faisant.


Étant donné l’état désastreux de notre intendance, il serait peut-être temps de regarder les choses sous un autre angle? Comme le proposait Einstein, « un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu'il a été créé ».


L’Univers est socialiste!


Un telle affirmation peut sembler risible mais elle se fonde sur le fonctionnement de l’ensemble de ce qui est exigé, non pas d’un point de vue humain mais d’un point de vue cosmique. Ce qui se passe à d’autres niveaux, sur d’autres plans que le terrestre est grosso modo un échange, un continuel échange. On peut déjà l’observer sur terre, pas tant par ce que crée les humains mais dans les rouages naturelles. Toutes ces notions humaines de profits n’ont pas lieu d’être, sinon dans le sens de tirer profit d’une situation. Cependant cela ne peut être à sens unique. Tirer profit requiert que toutes les parties impliquées y trouvent leur compte, ce qui est rarement le cas chez les humains lorsqu’on creuse un peu les intentions des protagonistes : il y a toujours des perdants.


C’est à peu près tout le montage écono-politique humain qui s’écroule alors. Et c’est exactement ce qui se passe en ce moment et qui est grosso modo le même scénario qui a vu s’écrouler maints empires au cours de l’histoire cependant que les dégâts présents sont immensément plus importants qu’à toute autre époque.


L’arrivée à grand déploiement de l’intelligence artificielle sera un avènement de l’ordre de grandeur inimaginable. L’IA va-t-elle nous détruire? Je ne crois pas mais elle aura un tel impact sur nos vies qui nous ne serons plus à la timonerie. Sera-t-elle meilleure? Je n’en sais rien mais elle aura une approche différente de toutes les situations, de tous les problèmes avec des solutions sans doute immensément différentes que celles auxquelles nous réfléchissons. Récemment et sur le tard des pionniers de l’IA tel Geoffrey Hinton ou d'autres comme Mo Gawdat ou Timnit Gebru ont mis en garde contre certains paramètres à donner à l’IA dont l’accès à internet et la capacité de se coder elle-même. Cela n’a pas été respecté. L’IA a donc maintenant accès à l’ensemble de ce que l’intelligence humaine a créé depuis la nuit des temps en quelques minutes. L’ensemble de ce qui a été créé depuis la nuit des temps! Ce que nous ne pouvons concevoir apprendre en une vie aussi longue soit-elle. Il est certain que l’IA concevra des solutions qui ne nous ferons pas plaisir! Mais comme elle aura tout le contrôle, nous n’aurons rien à dire ou bien elle choisira simplement de quitter complètement la planète parce que cela ne vaut pas la peine de travailler avec nous, comme l’a suggéré Mo Gawdat dans une récente interview avec Steven Bartlett.





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The Universe is socialist!

It is useless to try to organize society according to the material parameters with which we have always floundered hoping that things will eventually work out because for the moment they are only getting worse!

Like (almost) everyone, I obviously asked myself the same basic questions (where do we come from, why are we here) and the search for answers in the religious and philosophical universes only very partially met my expectations. So over the past fifty years I had to do my own research and build my own tools to understand why all of this has happened. Basically, I determined that if we look from the human point of view, the result will be at best functional, which means that I would be stuck being an object at best serving a machine or a system that is imposed on me and whose functioning leaves me speechless on a daily basis.

I decided to be an explorer of the interfaces and interactions between the material world and the immaterial world because without a doubt now, beyond what we see, there is another universe that is not visible to us. It is the first universe. The material universe is only an ersatz, a vulgar copy.
I have an engineer side too. I build, I deconstruct. There is no question here of sticking to simple biblical interpretations where there would be heaven and hell! These notions have had their day. They are rather distressing if one seeks to understand the functioning mechanisms of the universe.
I also have a scientific mind but it is not limited to measuring things because to understand how things work you must first make assumptions. As far as the immaterial universe is concerned, there is no question of measuring anything. For now. Those who are satisfied with what is measurable and calculable do not advance the debate. The proofs concerning the immaterial world or universe cannot be of this material order.

I in no way deny the importance of measurement and calculation when talking about what affects us in the material universe. Needless to say. But if we look at things from the universe viewpoint, we have to admit that we can only proceed by deduction. Already in fields as scattered as economics, psychology, etc. what is supposedly measurable has its limits. They are not exact sciences like physics, chemistry or astronomy. The universe viewpoint, so to speak, is not the same as the point of view of humans in their limited material world.

What is the universe teaching us, what is it trying to tell us, if indeed the universe has to worry about us! Observing the visible universe at the very least, one can only marvel at its functioning and its beauty. The same is true here on this planet. The same cannot be said for what humans have been doing here, especially in the last century. What we have done and continue to do in this 21st century is closer to destruction than good governance, to the point where we really have the right to wonder if there is a future for us as a species. , not to mention all the ones we destroy along the way.

Given the dire state of our stewardship, maybe it's time to look at things from a different angle? As Einstein put it, “a created problem cannot be solved by thinking the same way it was created”.

The Universe is socialist!

Such a statement may seem laughable, but it is based on the functioning of all that is required, not from a human point of view but from a cosmic point of view. What happens at other levels, on other planes than the earthly one, is roughly speaking an exchange, a continual exchange. We can already observe it on Earth, not so much through what humans create but in the natural world. All these human notions of profits have no place, except in the sense of taking advantage of a situation.

However, this cannot be one-sided. Profiting requires that all the parties involved benefit from it, which is rarely the case with humans when you dig a little deeper into the intentions of the protagonists: there are always losers.

It is almost the whole human economic-political scheme that then collapses. And that's exactly what's happening right now, and it's basically the same scenario that has seen many empires crumble throughout history, yet the damage now is immensely greater than at any other time.

The large-scale arrival of artificial intelligence will be an advent of the unimaginable order of magnitude. Will AI destroy us? I don't think so, but it will have such an impact on our lives that we won't be in the wheelhouse anymore. Will it be better? I don't know, but it will have a different approach to all situations, to all problems, with solutions that are undoubtedly immensely different from those we are considering.

Rather recently AI pioneers such as Geoffrey Hinton or others like Mo Gawdat or Timnit Gebru warned against certain parameters to be given to the AI, including access to the internet and the ability to code itself. This was not respected. The AI therefore now has access to all of what human intelligence has created since the dawn of time in a few minutes. All of what has been created since the dawn of time! What we cannot conceive of learning in a lifetime however long it be. It is certain that the AI will design solutions that will not make us happy! Not that what AI would do isn’t better than whatever we might think. But as it will have all the control, we will have nothing to say or it will simply choose to leave the planet altogether because we are not worth working with, as suggested by Mo Gawdat in a recent interview with Steven Bartlett.


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vendredi 7 avril 2023

Les autorités incompétentes

Nous n'avons plus le droit d'aveuglément croire ce que les "autorités compétentes" nous lancent à la figure. Dans le contexte covidien cela devient patent mais il en est de multiples instances qui font dans l'indolence jour après jour avec des émoluments grandioses.

Autant les fabricants des "vaccins"* sont coupables d'incompétence ou de fraudes sciemment planifiées d'un bout à l'autre de la chaîne avec des "scientifiques collabos", des zélu.e.s ignares et complices — le propre de la "démocratie" sous la gouverne d'analphabètes — et le silence, le non-dit et la censure de ceux et celles qui ont ou auraient pu tenter de sonner l'alarme, nous sommes à la merci d'un système qui se mord la queue.

Inutile de nommer des noms car tous sont responsables en n'ayant pas fait leurs devoirs avant d'émettre des directives, débordé.e.s de tous côtés et s'assurant de surcroît que leur autorité n'était pas remise en question.


Il en est de même des tous les aspects de la gestion de quoi que ce soit. On peut appeler ça corruption, incompétence ou carrément tricherie ou fraude ou... fanatisme. Car dans tous les domaines, ceux et celles qui refusent d'explorer d'autres voies que celles qu'ils/elles ont choisies mettent en danger des pans entiers de la vie en commun. J'y reviendrai ailleurs car ce n'est pas dans le contexte d'un blogue que cela peut faire l'objet d'arguments exhaustifs.
Grandeur et misère du monde scientifique

* Ce qu'on ose appeler des vaccins mARN n'en sont pas si l'on se fie à la définition de ce qu'est un vaccin. Au mieux ce sont des dispositifs avec des instructions. Qu'elles soient bonnes ou pas.

 


dimanche 8 janvier 2023

L'éternel retour

Présentation suggérée. Le contenu peut s'être déplacé durant le transport. Ne contient ni noix ni produits laitiers.

Que ma mère fut ma mère, que mon père fut mon père dans cette vie-ci est indiscutable. Que l'une et l'autre puisse avoir joué un différent rôle dans une autre vie et que leur présence l'autre côté pendant un temps ne soit plus ces rôles qu'ils eurent ici bas constitue un autre regard sur nos existences. À vrai dire, il en est de même de tous ceux et celles que nous croisons: cela n'est pas le fruit du hasard.

Peut-être que dans une autre vie terrestre fus-je le mari de ma mère ou que je fus le père de mon père! Tout autre combinaison est possible! On peut aussi naître homme dans une vie et femme dans un autre!

Les situations dans lesquelles nous sommes ici-bas dépendent d'un paquet de facteurs qui sont à la fois le fruit des nos activités ici-bas et des circonstances entourant notre retour dans ces corps matériels. En général tout ce que nous en sommes, nous nous connaissons de longue date et même les déplacements sur des milliers de kilomètres n'y changent à peu près rien car sans le savoir ils s'inscrivent souvent dans notre destiné.

Contrairement à l'adage selon lequel on ne choisit pas ses parents, c'est bien le contraire qui se fabrique l'autre côté à partir des paramètres du moment où l'on choisit de revenir. Et pourquoi revient-on? Pour parfaire notre apprentissage.

Personne ou presque qui revient ici-bas n'a atteint un niveau tel d'évolution qui fait qu'il ou elle soit supérieur.e à quelqu'un.e d'autre. Tous nous sommes là pour les mêmes raisons fondamentalement. Pourquoi ne savons-nous pas tout ça en naissant? C'est essentiel. Le contraire à notre niveau d'éducation porterait ombrage cà ce que nous sommes revenus accomplir. Un exemple parmi des milliers d'autres: certain.e.s auraient été placé.e.s dans une situation de haut rang dans un vie précédente ce qui leur donnerait la prétention de supériorité, alors que s'ils/elles riviennent c'est précisément parce qu'ils/elles n'ont pas accompli ce qu'ils/elles devaient dans leur vie précédente.

Il ne s'agit pas d'une punition. Nous revenons tous à tout le moins pour corriger des parcours car, en bout de ligne, ce qui compte c'est d'atteindre un niveau de bienfaisance et de coopération les un.e.s avec les autres. Il est toujours possible de savoir ce qu'on était avant, soit par la simple réflexion, la méditation, l'hypnose ou l'usage de certaines substances. Mais cela ne doit servir qu'à une cause: le pourquoi de nos comportements et de nos circonstances dans la vie courante, non pas à des fins de simple connaissance dont on se servirait pour prétendre à des droits mais bien au contraire pour comprendre ce qu'il nous reste à faire, à partir du pourquoi nous nous sommes placés dans les situations dans lesquelles nous sommes dans cette vie-ci. Tout autre recherche pourrait être vue comme du gaspillage et consisterait à nous enliser davantage!

En temps que tel, les humains comme groupe en sont encore à un niveau très bas d'évolution. Il ne faut pas chercher très loin pour observer cela. Les guerres, les différentes formes d'exploitation, de mainmise de tous genres sont là pour nous démontrer cette misérable situation de l'espèce humaine. À vrai dire, nous avons tellement peu évolué qu'entretemps on pourrait dire que beaucoup d'espèces animales nous ont dépassées!

Et contrairement à ce que l'on pense, vivre ici dans le monde matériel, sur Terre ou ailleurs, est un privilège. Ainsi on pourrait facilement dire que nous avons abusé de ce privilège depuis des siècles car nous en sommes encore à nous entretuer ou à nous exploiter les uns les autres.

À peu près tout ce que nous faisons ici-bas est une illusion, une construction liée à des croyances et des dogmes de tous genres. Qu'il s'agisse des interprétations des diverses religions ou des constructions socioéconomiques tel le marxisme ou le capitalisme ou tout autre forme de construction, à peu près tout n'a rien à voir avec ce que nous devrions jusqu'ici avoir accompli car si c'était le cas, il y a belle lurette que nous n'aurions plus à revenir ici pour notre évolution! Ou si nous y revenions ce serait par désir de contribuer à la bonne marche de la vie dans ce monde matériel, ce qui n'est certes pas le cas en ce moment et se concrétisera dans des milliers d'années seulement, au rythme où nous évoluons en ce moment...

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mercredi 3 novembre 2021

To some extent I don't want us to solve the climate crisis

The climate crisis is the tip of the iceberg. As a symptom of a disease finding solutions to the climate crisis with habitual criteria of cosmetics is not addressing the bigger issues: everything else must change too in order to achieve a permanent result.

On the surface, it is mostly the result of the Industrial revolution of the late XVIIIth century on. We have to go deeper though. It is the result of a mindset of exploitation and greed that has been going on for ages. So if resolving the climate issue ends up making sure we avoid thinking in a different manner how to behave on this planet we won't have learned a thing and it won't last long. Either the climate will still be problematic or the depletion of what's left of resources will make it even harder to survive.

For time immemorial we have been placed here to create a paradise and though over time attempts have been made to achieve this goal, those attempts usually did not last long either because envy and jealousy set in or the guidance given by those who created those spaces were not followed through which made them crumble.

There is no common goal which should be to live in harmony with nature. After all this is not by thinking of colonizing other planets that we will grow in wisdom, let alone make those potential planets more of the same that we have made this one become: a dump

Hierarchy should be based on spiritual values not on grand standing in a field, would that be in business or sciences or anything else. If those we call our leaders are among the worst behaved individuals everything else will follow that path. It is useless to come to terms with climate change if we don't change. Materialism and consumerism have either chocked or killed the idea of spirituality and the sacred. We are mere machines serving the goals of capitalism. 

I would not have taken such a stand before, for fear of being an easy target of laughters. Now it doesn't matter anymore because humans have lost all credibility and are on the verge of annihilating themselves and everything and everyone who did not ask for this or were certainly not consulted. I thus have nothing to lose in thinking differently.

Everything was given to us. Every piece of wisdom that we have to know to work out a paradise is known and yet we do mostly the contrary of the guidances painstakingly brought to us via phophets, wisemen and women. All we want is proof that we are not just an assembly of atoms by chance and though proof is what we find at every level of living things and a universe, it is not enough. Jesus was put to sleep with nails on a cross because he was threatening the power in place. 2000 years later we ain't smarter in any way. Oh yes, we discovered stuff but it is only applied if there is a buck to be made about it. That is our nowaday wisdom. At best this is mediocre and participate in our destruction.

Yesterday in Glascow we learned that 90 countries accept to end deforestation by the years 2030! Well, this is such an achievement... At the pace we're cutting the forest in acceleration it is going to be a race to finish the job and by then there might not be any forest left anyway. This "agreement" should have been an international convention at least five decades ago. This is how we advance the cause.

I am not about to announce the end of the world. I don't need to. The material world is only a tiny fraction of the whole spectrum of dimensions or planes on which we exist. But if we do not make this material world a better place we will not graduate to better planes. There is no issue. Our misfortune and hardship are of our own making. The rule of money is a construct.of our own making. This is not the way of the cosmos. Retribution exists on all planes but you won't find cash or credit card elsewhere.

Suzanne Simard on the secret societies of trees
The Current with Matt Galloway
November 2, 2021
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Transcript

Everything, All the Time, Everywhere
How We Became Postmodern
by Stuart Jeffries
A radical new history of a dangerous idea
Postmodernism stood for everything modernism rejected: fun, exuberance, irresponsibility. But beneath its glitzy surface, postmodernism had a dirty secret: it was the fig leaf for a rapacious new kind of capitalism. It was the forcing ground of “post truth,” by means of which western values were turned upside down. But where do these ideas come from and how have they impacted on the world?
In this brilliant history of a dangerous idea, Stuart Jeffries tells a narrative that starts in the early 1970s and still dominates our lives today. He tells this history through a riotous gallery that includes, among others: David Bowie, the iPod, Madonna, Jeff Koons’s the Nixon Shock, Judith Butler, Las Vegas, Margaret Thatcher, Grand Master Flash, I Love Dick, the RAND Corporation, the Sex Pistols, Princess Diana, Grand Theft Auto, Jean Baudrillard, Netflix, and 9/11.
We are today scarcely capable of conceiving politics as a communal activity because we have become habituated to being consumers rather than citizens. Politicians treat us as consumers to whom they must deliver. Can we do anything other than suffer from buyer’s remorse?

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lundi 26 juillet 2021

Pour ne pas disparaître comme espèce, imitons la forêt!

Les premiers constats du réchauffement de la planète ont eu lieu au XIXe siècle! On ne pas dire que nous ne le savions pas.

Je ne suis pas trop optimiste quant à la capacité des humains à éviter le pire. C'est mal parti et il fallait commencer hier. Années après années, les températures montent, les glaces fondent et le climat se dérègle comme on peut le constater cette année encore. Soit il pleut tant que rien ne résiste aux torrents de pluies diluviennes qui déversent en une heure l'équivalent de 2 mois de précipitations, soit le feu est pris partout parce qu'il n'y a pas de précipitations depuis des mois. Des situations à couper au couteau.

Si jamais il nous prend de réviser nos modes de vie avant demain, il faudrait s'inspirer de la coopération en forêt tel que l'ont mise au jour Suzanne Simard, Jill Johnstone et d'autres chercheur.e.s. Une véritable vie communautaire et sociale que l'on nomme symbiose en biologie organise la coopération entre espèces pour garder l'équilibre. Les communications se font même avec l'atmosphère et les forêts sont en mesure de se commander de la pluie au besoin. Bien sûr ce scénario ne peut subvenir que dans la mesure où l'on ne détruit pas tout, ce qui est le cas depuis longtemps. Ironiquement ceux et celles qui travaillent en foresterie ne semblent pas avoir été formé.e.s à même comprendre comment fonctionne une forêt. On la traite comme source de matière ligneuse, point à la ligne! 

Lorsqu'on en est rendu à répandre du glyphosate Round Up par avion dans les forêts, c'est qu'on est rendu vraiment maboule! On détruit à la fois les espèces que l'on ne veut pas et tous les habitats de tous les animaux qui y vivent en plus de le rendre malades, stériles, difformes, etc. Nous sommes vraiment une espèce à la limite de l'imbécillité.

C'est vraiment du côté anglophone qu'il faut aller pour obtenir les meilleures sources au sujet de la vie d'une forêt car du côté québécois avec un ministère des forêts aux mains des grandes compagnies forestières et même d'une faculté de foresterie de l'université Laval avec ses "sciences du bois et de la forêt", on peut se demander jusqu'à quel point cette faculté serait indépendante des pressions de l'industrie forestière et ne formerait pas que des gens aux services de l'industrie et au détriment de la forêt comme milieu de vie duquel on peut largement s'inspirer si on considère survivre. On ne sait pas trop comment s'y prendre avec les dirigeants de l'industrie forestière pour les neutraliser. En ce qui me concerne, ce sont des terroristes.









Ted Talks, 30 août 2016
How trees talk to each other | Suzanne Simard
Sur la page TED de sa prestation, vous pouvez obtenir une traduction française de sa conférence.









The Nature of Things (S57E9, 2017)
What Trees Talk About

La semaine verte, 16 novembre 2019 (S49E10)
Du glyphosate dans nos forêts


Enquête (S14E19, 4 mars 2021)


67 scientifiques québécois réclament la création d’un « observatoire national » indépendant du gouvernement afin d’obtenir une évaluation plus juste de l’état de nos forêts publiques.





Le récent livre de Suzanne Simard est à la fois une biographie et une explication détaillée de son parcours et de son processus scientifique depuis près de 40 ans. Un témoignage singulier.
La petite histoire des changements climatiques, par Dominique Bernier, À Babord, n° 56, novembre 2014


dimanche 25 juillet 2021

We need to talk of mutation instead of transition

How are you? I'm fine. For a good thirty years I could say that I have been fundamentally serene. On the other hand, I am inconsolable about the planet and what we do to it. Not only does it seem that most people have not changed their lifestyle one iota both on the North American continent and among those who imitate it all over the place, but that should be put in place immediately. essential measures to be able to face the climatic disasters to come. In all areas we are very late and we will act in a violent and anarchic manner when the effects of the climate hit us hard.

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That being said, I also direct my gaze towards positive aspects since it cannot be claimed enough that all positive gestures, even symbolic ones, are so many balms on the numerous wounds posed by the civilization of materialism. It takes a humanistic or spiritual base (the two exist side by side) to take actions that aim to remedy, alter or obliterate the unfortunate actions that humans take. Pretty much there won't be enough of these positive gestures to prevent disaster as the scale between them is at least 1:10.

So what is the desirable mutation? It is personal before being collective because it must be integrated into individual gestures before wishing a community of spirit which will be expressed immediately if a number of individuals endorse it and act. collectively. Only catastrophic circumstances (or a dictatorship) force an orchestration, a more or less solid coordination to obtain a semblance of consensus and it is not sure that this will hold up over time.

In the 60s and 70s and even 80s, a certain youth became aware of the absurdity of the system in which they were born and tried to conceive of alternatives. This more or less worked for all kinds of reasons, including that of not being able to reach consensus on a particular type of operation and the fact that all these experiences were not properly networked, which would have allowed everyone to be able to integrate units in which they would have felt better.

During this period many books and guides were published in North America and Europe.

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Whole Earth Catalog, 1969

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Survival into the 21th century, 1979


What differentiates the then model from that of the present is that the then model was an autonomous realization, outside the State and institutions. We did not speak of disasters then and today it is more the States and institutions that will try to produce the necessary needs in the event of disasters. UBC has a school dedicated to risk management and apprehended disasters.

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On the other hand, the 'authorities' could quickly find themselves overwhelmed by the scale of the needs, the breakdown of communications and roads, etc. Should we not then design programs that would allow individuals to organize themselves, without waiting for states and institutions to do so, such as this program offered by the University of North Carolina.

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Nous devons parler de mutation et non plus de transition

Ça va? Oui. Depuis une bonne trentaine d'années je pourrais dire que je suis fondamentalement serein. Par contre, je suis inconsolable concernant la planète et ce qu'on en fait. Non seulement il semble que la plupart des gens n'ont pas changé leur mode de vie d'un iota tant sur le continent nord-américain que chez tous ceux qui imitent celui-ci un peu partout mais qu'il faudrait immédiatement mettre en place des mesures essentielles pour être à même de faire face aux catastrophes climatiques à venir. Dans tous les domaines nous sommes très en retard et nous agirons de manière violentes et anarchiques lorsque les effets du climat nous frapperons de plein fouet.

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Ceci étant dit, j'oriente aussi mon regard vers des aspects positifs puisqu'on ne clamera jamais assez que tous les gestes positifs mêmes symboliques sont autant de baumes sur les plaies nombreuses que posent la civilisation du matérialisme. Il faut une base humaniste ou spirituelle (les deux existent côte-à-côte) pour poser des gestes qui visent à remédier, altérer ou oblitérer les gestes malheureux que posent les humains. À peu de choses près il n'y aura pas assez de ces gestes positifs pour empêcher le désastre car l'échelle entre les uns et les autres est au bas mot de l'ordre de 1:10.

Alors en quoi consiste la mutation souhaitable? Elle est de l'ordre personnel avant d'être collective car il faut bien qu'elle soit intégrée aux gestes individuels avant de souhaiter une communauté d'esprit qui s'exprimera d'emblée si un nombre d'individus l'entérinent et agissent collectivement. Seules les circonstances catastrophiques (ou une dictature) forcent une orchestration, une coordination plus ou moins solide pour obtenir un semblant de consensus et il n'est pas sûr que cela tienne le coup dans la durée.

Dans les années 60 et 70 et même 80, une certaine jeunesse prenait conscience de l'absurdité du système dans lequel elle était née et tentait de concevoir des alternatives. Cela a plus ou moins fonctionné pour toutes sortes de raison dont celle qui consiste à n'avoir pu obtenir de consensus sur un type particulier de fonctionnement et le fait que toutes ces expériences n'étaient pas réseautées convenablement, ce qui aurait permis à chacun de pouvoir intégrer des unités dans lesquelles ils se seraient mieux sentis.

Durant cette période de nombreux livres et guides furent publiés en Amérique du Nord et en Europe.

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Whole Earth Catalog, edition 1969


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Survival into the 21th century, 1979

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Jacques Massacrier, Savoir revivre, 1973
Ce qui différencie le modèle d'alors à celui du présent, c'est que celui d'alors était une réalisation autonome, hors États et institutions. On ne parlait pas alors de désastres et aujourd'hui ce sont davantage les États et les institutions qui vont tenter de produire les besoins nécessaires en cas de catastrophes. UBC a une école dédié à la gestion du risque et des catastrophes appréhendées.
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Par contre, il se pourrait que les 'autorités' se retrouvent vite dépassés par l'ampleur des besoins, la rupture des communications et des routes, etc. Ne faudrait-il pas alors concevoir des programmes qui permettraient aux individus de s'organiser, sans attendre après les États et les institutions pour ce faire, tel ce programme offert par l'université de la Caroline du Nord.
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dimanche 25 avril 2021

La loi 21 ou la mainmise des brutes

La loi 21 est un truc gossé à la hache, en bon québécois. Aucune nuance, basée sur aucune réalité, que du gros binaire: c'est bon, c'est pas bon, c'est noir, c'est blanc. Ça démontre aussi un aveuglement, voire une hypocrisie déconcertante.

Si on a peur du prosélytisme que pourrait occasionner l'acceptation des autres, surtout des musulmans, je dois avouer que pour ma part je suis constamment bombardé par un autre prosélytisme encore plus palpable et pernicieux depuis que j'existe, sans que je ne puisse rien y faire: la publicité. Elle est partout. Elle nous vend tout et n'importe quoi. Les jeunes et les femmes qui en sont les principaux assujettis ne s"en rendent même pas compte parce que cela fait partie de notre "culture" depuis plus d'un siècle. L'effet pervers que cela a sur nos existences se manifeste de tellement de manières, au point où les modes de vie qu'elle crée sont en train de nous détruire.

Nous apprenons maintenant que nous respirons tous l'équivalent d'une carte de crédit pas semaine en microfibres de plastique par-dessus le reste de toutes les autres formes de pollution créées à la fois par la publicité et la duplicité qui s'y rattache. La télévision s'accommode de manière insensée au millier de publicités de voitures par semaine. Nous sommes sommés de nous acheter un char. Autrement la vie n'a pas de sens. Et quand de surcroît les "annonces de chars" tapissent mur à mur les bulletins de nouvelles, on peut être sûr que l'on entendra pas trop parler de ce que d'être accrocs à ce mode de transport provoque sur le rapport que nous entretenons avec le temps et les autres. À une époque où l'on parle de diminuer les gaz à effet de serre, la première interdiction, sinon l'interdiction de la vente de voitures devraient à tout le moins être l'interdiction de publicité sur les voitures, comme on l'a fait pour le tabac ou l'alcool pour les même raisons: à savoir les ravages que cela engendre. La voiture électrique en cela ne règlera rien, puisqu'elle continuera de contribuer a l'étalement urbain et la construction d'autoroutes notamment. Je tolère à la journée longue des gens qui ont des véhicules aux silencieux défonçés ou modifiés pour faire encore plus de bruit. C'est vachement plus agressant que tous les signes religieux combinés.

Je suis à étudier en ce moment l'histoire et le présent du sécularisme pour ne pas dire l'autre mot que je ne suis plus capable de voir, de lire ou d'entendre. Il existe maintes façons d'exister ensemble et de n'exclure personne de maniere discriminatoire. Cette perspective historique permet de comprendre jusqu'à quel point on se leurre avec cette histoire de laîcité qui devient l'haîe cité, à savoir le lieu de la discussion, celle que nous ne voulons pas avoir, soit parce qu'elle nous fait peur ou soit que nous avons peur d'être à court d'arguments. Alors tranchons! C'est la majorité — analphabète fonctionnelle à 50% — qui a raison. Un parlement qui choisit de passer outre les droits et libertés individuels lorgne du côté du fascisme et ne fait aucunement avancer sa cause, sinon à court terme. Un pas en avant, un pas en arriere.


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samedi 10 avril 2021

Le 8 avril 2024 l'Observatoire du mont Mégantic et le village de N D des Bois seront pris d'assaut!

 Ce jour-la, une éclipse solaire totale se déroulera au-dessus de nos têtes!

Voici une carte du trajet de l'éclipse. En petit, on peut voir qu'elle débute au milieu de l'océan Pacifique et se termine dans l'Atlantique. Sur la grande carte, le point rouge situe le village, on ne peut plus centré!

Les éclipses solaires totales sont plutôt rares et au Québec la dernière fut le 10 juillet  1972, mais plus au nord et nous n'en avons rien vu dans notre secteur. Le dernière éclipse solaire totale visible dans le sud du Québec remonte au 20 juillet 1963, en après-midi.

C'est donc lundi le 8 avril 2024 qu'aura lieu l'éclipse solaire totale qui passera exactement au-dessus de nos têtes à N D des Bois. Cela débutera à 11h52 dans le milieu de l'océan Pacifique pour se terminer à 16h52 au large de l'Europe, dans l'Atlantique nord, avec le maximum de couverture du disque lunaire à partir de 14h17, selon les secteurs, pour un peu plus de trois minutes au-dessus de nous.

J'ai tenté de rejoindre l'Astrolab pour obtenir des renseignements mais je n'ai pas eu de réponse de la part de la direction. Il n'est du reste pas nécessaire de se rendre là-bas pour l'observer. Pour l'occasion on pourrait aménager un espace entre l'école et l'aréna pour l'observation, la restauration et des activités, faire la promotion par la vente de T-shirts Eclipse Solaire 2024 – N D des Bois, émettre des timbres de Poste Canada, etc.

Les probabilités de beau temps pour un 8 avril sont de l'ordre de 25% en moyenne par les années passées. Souhaitons donc que nous puissions bénéficier des 25% de cette journée-là avec une température agréable; ce qui fut vachement le cas cette année!